31 janv. 2009

Samedi...

Impossible de rencontrer le Monsieur de l'apartement hier. Il passe me chercher dans quelques minutes à l'université. J'espère qu'on pourra trouver un terrain d'entente!

Journée plutôt moche aujourd'hui. D'ailleurs, toute la semaine fut grise et quelque peu pluvieuse. Surtout en matinée. Mais en après-midi et soirée il a fait toujours relativement beau et un peu chaud.

Nick est allé à un spectacle de musique hier soir, et il a "perdu" son téléphone cellulaire. Impossible de savoir s'il l'a vraiment perdu ou s'il se l'est fait volé... Par contre, il y a peut-etre espoir car la personne l'ayant supposément trouvé a appellé quelques-uns des numéros de son répertoire.
A suivre...

30 janv. 2009

Agenda

Temps gris et frais sur Kampala aujourd'hui. Je ne m'en plains pas!
Je dois aller rencontrer un Monsieur au AIDS Information Center, puis ma journée est finie.

Demain, je dois rencontrer à Kampala un monsieur qui travaille pour les Nations-Unies (UNDP), mais pas pour nos projets... Plutôt pour négocier les termes de notre nouveau logement potentiel.

Nous voulons quitter l'apart ou nous sommes parce qu'il y a trop d'inconvénients (rats, présence de 2 autres co-locataires relativement indésirables, toilettes qui ont mal fonctionné, etc...). Le nouvel apart trouvé est mieux, mais moins meublé... Je dois donc négocier quelques ajouts et idéalement le prix un peu.

Il s'agit d'une maison, au lieu d'un gros bloc apartement dans un complexe. La maison a 2 étages, nous serions au-dessus. Un famille avec 3 jeunes enfants vie en-dessous. Mais ca avait l'air bien insonorisé. La maison est quasiment neuve. Elle est entourée d'une grosse cloture sécuritaire. Il y a 3 chambres (donc j'aurais ma propre chambre!) et 2 salles de bains. Le voisinage n'est pas aussi bien, par contre. Les rues sont en terre battue et très très pleines de grosses bosses. Une chance que William vient de changer sa petite Toyota pour un gros 4x4 !

Je vous montrerai quelques photos.
Donc espérons que les négociations iront bien.

Ouch bobo laptop

Zut de zut...

Hier après-midi, j'ai mis mon ordi portable dans mon sac à dos, comme d'habitude, dans le compartiment de coté qui est vertical. Mais j'ai oublié de refermer la fermeture-éclair !

Résultat, une heure plus tard, en marchant, mon ordi est tombé sur le sol, malheureusement en asphalte. Il est tombé sur un coin et a rebondi. J'étais complètement déconfit. Certain qu'il ne fonctionnerait plus, ou que l'écran était cassé.



Par chance, ce portable a un chassis en aluminium épais et résistant. Mis à part la grosse bosse et le fait que le joint de chassis n'est plus étanche, tout fonctionne parfaitement! Wow, ils sont solides ces HP Mini-Notes 2133 !

Mais j'ai l'impression que si j'ai des problèmes avec plus tard, HP ne voudra plus appliquer la garantie, prétextant que l'impact a causé le problème...

:(

Vidanges...

Histoire de vous informer, permettez-moi de documenter comment on gère les ordures dans l'enceinte des édifices où j'habite (le complexe des Bugolobi Flats). J'ignore si c'est la même chose partout, mais j'imagine que oui, à tout le moins quand on s'occupe des ordures au lieu de tout simplement les faire brûler, comme je vois souvent le long des routes.

Les gens vont porter leurs ordures, généralement dans des sacs de plastiques provenant des commerces, tout comme chez-nous, dans une espèce de fosse commune à chaque bloc d'appartements (il y a environ une vingtaine de blocs dans le complexe, chacun ayant 16 appartements sur 4 étages). Cette fosse est en ciment ou béton, légèrement creusée dans le sol et entourée de 3 murets dépassant le sol par environ 18 pouces de haut. Comme sur la photo.



Puis, de temps en temps (problablement pas assez souvent), un camion passe et quelques travailleurs y transfèrent les ordures, manuellement, à la fourche. Les déchets sont donc exposés au intempéries, au soleil, au vent et bien sur, aux animaux. Ceci en réduit certainement le volume, mais inutile de vous expliquer les conséquences...

26 janv. 2009

Marabou Malenpoint

En allant luncher aujourd'hui, William, Nick et moi avons découvert un marabou (ces gros oiseaux charognards dont je vous ai parlé précédemment) suspendu par une patte, la tête en bas, à environ 12 mètres dans les airs. Une corde de cotton, serrée autour d'une patte, traçait alors un parcours à travers les branches, pour se rendre à un autre arbre 20 mètres plus loin, toujours à 15 mètres dans les airs. Triste état et sinistre prévision...

Le pauvre sire s'est probablement foutu la patte dans un tas de corde, en fouillant dans les vidanges comme ils le font généralement tous, puis un noeud s'est créé autour de sa patte. En s'envolant, il a donc trainé la corde avec lui, et elle a fini par s'empêtrée dans les branches du premier arbre, puis du second après qu'il ait changé de place.

J'ai tenté de lancer quelques roches pour essayer de déprendre la corde, mais sans résultat et en me laissant peu d'espoir de voir l'infortuné retrouver sa liberté. Je me suis creusé le coco un brin, mais la seule solution envisagée était de lancer une roche sur laquelle une cordé serait attachée, par-dessus la corde maudite et ensuite tirer sur notre corde afin de déprendre l'oiseau.

Mais pas de corde en vue, et mes copains avaient faim. En revenant du lunch, le volatile était toujours suspendu la tête en bas, dans le même pétrin. Il clignait encore des yeux, alors nous le savions vivant, même s'il était surement affaibli. Il ne se débattait plus. Sous lui, une dizaine de curieux concernés se posaient la même question que moi une heure plus tôt.

Cette fois par contre, nous avons essayé plus fort. Certains gars lançaient de grosses branches, touchant parfois la corde. Une fille est allé cherché le numéro de téléphone de UWA (Ugandan Wildlife Authority) que j'ai ensuite appellé dans l'espoir qu'ils aient un service de secours pour animaux en danger. Mais en vain, car aujourd'hui est jour férié en Ouganda, célébrant le 23e anniversaire de l'offensive ayant mené à l'actuel gouvernement Museveni.

J'ai esquissé un plan d'action au cas où l'oiseau se déprendrait et atteindrait le sol, et je l'ai communiqué à tous autour: Il faut piler sur la corde pour éviter que le marabou se sauve avec encore, puis je pourrais m'approcher et couper la corde avec le couteau de l'armée Suisse que Victoria m'a prêté, leplus près possible de la patte. Couteau dans la poche, j'étais prêt.

J'ai aussi tenté de convaincre un conducteur de boda-boda d'aller acheter une corde de 30 mètres, que j'aurais payé, mais il ne voulait pas payer l'essence. Un autre gars me dit que son copain était prêt à grimper dans l'arbre, mais seulement si je lui donnait de l'argent. (!!!) Je lui ai répondu assez vivement que
  1. C'était beaucoup trop dangereux.
  2. Je ne tenais vraiment pas à être tenu responsable des blessures d'un homme en l'ayant encouragé à se retrouver dans une position risquée contre mon argent.
  3. Ils devraient avoir honte de demander de l'argent pour sauver une Créature de Dieu (la plupart des Ougandais sont très très croyants).
Le gars a semblé rougir (difficile à dire...) puis il s'est retiré un peu gêné.

Quelques minutes plus tard, j'ignore si c'est l'effet des branches lancées, et/ou du vent dans l'un ou l'autre des arbres, mais on a entendu un crak, puis un son de battement d'ailes, puis ce gros marabou a heurté le sol assez fort à quelques pieds de moi.

J'ai mis mon plan en action moi-même, pilé sur la corde, me suis rapproché doucement sans gestes brusques en sortant mon couteau, et j'ai réussi à couper la corde à 2-3 cm de la patte. Il faut dire que la patte en question, par laquelle il avait été suspendu plus d'une heure, était totalement étendue et droite, et que comme ce sont de gros oiseaux, son gros bec (probablement dangereux en temps normal) se retrouvait assez loin de moi. Mais le pauvre me regardait calmement, comme s'il savait que je voulais l'aider.

Une fois la corde coupée, il a tenté de s'envoler, mais sa patte était incapable de se replier. Il y avait un petit peu de sang par terre, probablement à cause de l'atterissage forcé. Rien de grave mais bon... J'ai attendu un peu, mais il gisait là, en plein milieu de la rue. Tout le monde autour regardaient, tendus... suspense... Mais personne ne s'est approché pour m'aider. Comme s'ils me faisaient tous 100% confiance et que j'étais totalement en contrôle de la situation. Bizarre...

Je suis donc allé cherché 2 longues branches, parmis celles qu'on avait lancées, et me suis approché de nouveau, cette fois en essayant de redresser sa jambe étendue. Je me suis dit que 1 ou 2 heures suspendu par une jambe... peut-être il avait une crampe...
En forcant le mouvement de repli au niveau du genou, sa patte a semblé revenir normale un peu, puis il s'est redressé et s'est envolé ! Il a disparu au loin dans les arbres, sans que je puisse savoir s'il a pu atterir normalement de nouveau. Surement il aura de la difficulté. Peut-être qu'il ne survivra pas, mais au moins, on l'a aidé et on lui a donné espoir.

J'ai failli prendre une photo, lorsque le marabou était suspendu, mais je me sentais coupable de le faire, car je trouvais cela sinistre et lugubre. Probablement parce que je considérais qu'il avait peu de chances de s'en tirer. Je le regrette maintenant, j'aurais pu vous montrer l'état dans lequel le pauvre volatile se trouvait. Enfin... Mais voici tout de même une photo en guise d'exemple, prise à un autre moment.

Cliquez pour agrandir...
Ces oiseaux font à peu près 3 pieds de haut, leur envergure probablement 5 ou 6 pieds.
Le bec, probablement 12 pouces... ouch, ça doit faire mal.


C'est difficile de décrire comment je me sentais. Heureux, certes, mais bizarre aussi. Alors qu'il s'envolait au loin, j'étais le seul à applaudir il m'a semblé. Comme si les autres autour n'étaient que spectateurs impassible devant une série de télé-réalité. Quelque-uns m'ont salué quand je suis parti, tout de suite après, mais sans plus. Pas de félicitations, rien. Vraiment bizarre...

What I am doing here...

Many of you have asked me what exactly I am doing in Uganda...
Well, here it is in a basic form, and also my motivations.

I am helping my friend William Tayeebwa to work on the field all over Uganda on a few topics, for 2 months, in order to publish 3 to 5 articles with some other colleagues.

William is a Prof here at Makerere Univ, in Kampala, but he's on study leave, doing a Ph.D. at Concordia University in Montréal. He is a Trudeau Scholar (very prestigious) and his topic is
the role of media on peace building / conflict resolution.

But for now, it's just side projects : HIV-AIDS, eGovernance, and a case study of a feminist/feminine radio station, MAMA-FM.

My accomodation, basic food and transport are paid for. So I only have to cover the flight, insurances, vaccines and whatever extra goodies I feel like. Can't complain ! It's a great experience, and now both Vic and I will be able to say on our CV that we have been to Africa for work/study. I am learning basic Luganda, the most spoken language here, and I am refining my Swahili as well (oh and also getting my ear used to the local english accent!).

So, that's it...
If any of you want to know more specifics on some of these projects, feel free to email me or just post a comment here below.

21 janv. 2009

Grosse journée, mardi.

William, Nick et moi avons travaillé très fort hier. Nous avons visité plusieurs Ministères et organismes afin de rencontrer en personne, de façon préliminaire, des Responsables des communications sur les dossiers sur lesquels nous travaillons (VIH-SIDA et Gouvernement électronique). Nous étions habillés en conséquence... Veston cravate. Une chance qu'il ne faisait pas trop chaud (environ 25°C). Pas contre il a plu légèrement presque toute la journée, ce qui a compliqué nos démarches. Je n'ai malheureusement pas de photos, ayant laissé la caméra à la maison.

Nous nous sommes récompensés sur l'heure du lunch en allant manger une "excelente" (en context Ougandais) pizza chez Domino's Pizza ! J'ignore s'il s'agît d'une vraie franchise de cette chaîne, mais en tout cas, ils essayaient fort de nous faire croire que oui. La pizza était décente, même si complètement différente de celle d'un vrai Domino's, et elle contenait du vrai pepperoni! ce qui est tres rare ici, tout comme la sauce spaghetti.

Ensuite, grosse après-midi pour ensuite finir ça avec une couple de bonnes bières au pub en semi-plein-air le Steak Out, avec l'inauguration de Barrack Obama sur grand écran. Niiice !
Pas besoin de vous dire que j'avais slacké la cravate pour l'occasion !

Lundi soir, les 3 étions allés souper dans un chic hotel, le Kabira Country Club, et nous étions vraiment payé la traite avec de la bonne bouffe de chez-nous. Je me suis tapé des Penne Carbonnara, très bons, mêmes s'ils baignaient dans l'huile d'olive un peu trop, avec du pain Nan au beurre. Nick a choisi un Poulet à la Kiev, qu'il a qualifié d'excellent, et William a choisi un GROS gâteau au chocolat. La plupart des clients sur place étaient caucasiens (blancs). Évidemment, les prix sont chers, mais cher pour l'Ouganda. Le prix pour les 2 repas, le dessert et quelques bières chacun, était de 100,000 USh (divisé par 1600, ça fait 63 $CAN). Donc semblable ou même un peu moins cher que chez nous.

Aujourd'hui, mercredi, il fait surprenamment froid (22°C), probablement à cause de la pluie d'hier, et j'ai même eu froid pendant la nuit. Faut dire que le ventilateur était en fonction...
Nous devions avoir une réunion de groupe, mais 2 personnes ont annulé. Ca ira donc à demain. Ca donne à William le temps de paufiner les instruments de recherche qu'il doit produire pour démarrer nos travaux. Il semble finalement que les 2 autres filles montréalaises qui devaient se joindre à notre équipe ne viendront pas. L'une a décidé de plutôt s'impliquer dans des dossiers reliés au conflit Israël-Palestine, et l'autre doit terminer un projet en Tanzanie et elle serait donc trop en retard. Ce qui fait que nous sommes seulement nous 3, plus 4 autres personnes de l'Université Makerere qui nous assistent, et nous engagerons surement 3 assistants de recherche juniors pour les sondages.

J'ai oublié de vous dire... Nous avons été invités à un marriage ougandais la semaine passé ! Ce samedi le 24 janvier. Une amie à William. Elle a été super gentille de nous inviter aussi. Ca se passera à 30 minutes au sud de Kampala, dans un beau complexe nommé Speke Resort. J'aurai surement des photos. Et là, c'est inmanquable, je devrai porter la cravate et le complet et suer comme un cochon ! Je fais beaucoup rire les Ougandais quand je leur dis ça. "Muzungu sweat like a Nguruwe".

Voici la demoiselle en question, avec William et Nick, au Capitol Pub.


J'ai quelques petites rougeurs qui démangent sur la main droite. J'ignore si c'est des piqures d'insectes, de petite araignée, de puces de lit, ou bien une réaction reliée à mon médicament anti-malaria (doxycycline) et le soleil. Je mettrai un peu de crème ce soir et on verra.

Bon, that's it pour today.
A+

Une ballade hors de la ville...

NOTE IMPORTANTE : Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand format!

Lundi matin, j'ai accompagné William qui allait reconduire sa fille de 16 ans à sa nouvelle école privée, un collège aux allures de campus universtaire avec accents français, sur un magnifique domaine à flanc de colline. Vraiment très bien. Chanceuse la petite !

William et Doreen.


Quelques-uns des édifices du campus. Il y en a de nombreux comme ca.

Terrain manicuré, rangées de haies et de beaux arbres.


La vue magnifique qu'on a à partir du campus. On voit au loin une immense installation de serres dans lesquelles on produit apparemment des fleurs pour l'exportation.


Parlant de fleurs, en voici de jolies qui habillaient un arbustre près du pavillon central.

J'ai pris quelques photos du genre un peu pittoresque sur le chemin du retour...


Jolie petite cabane, et kiosque de rue pour vendre fruits et légumes, probablement.


Une termitière en bordure de chemin. Elles atteignent parfois 12-15 pieds de haut !


Les mêmes serres qu'on voyait dans la photo plus haut, prise du campus. Petite partie seulement, car elles semblaient vraiment gigantesques vue du campus.


Un joli petit kiosque de fruits le long de la route principale.
Bananes, matoke (bananes vertes, genre plantain), oranges (vertes), mangues, guava, et tomates. Voyez les bidons jaunes en arrière-plan? Les gens les utilisent pour contenir et transporter de l'eau.


Une scène hyper fréquente le long des routes ougandaise (et probablement africaines...). Les gens s'affairent à organiser leurs kiosques et tenter de les rentabiliser. Au centre, on voit des régimes de bananes entiers, avec leur grosse branche centrale, tels que coupés de l'arbre et transportés vers les commerces. J'ai aidé 2 dames à en transporter un, une fois. Assez lourd mais pas trop pour un homme de force moyenne, comme moi. On voit souvent des hommes en transportant 6 ou même 8 à la fois sur un simple vélo ! J'ignore le prix d'un régime entier tels que ceux-ci, mais j'estime à environ 7 $CAN (en négociant serré).


Autre cliché typique. Kiosques vendant melons d'eau, taxi matatu et gros camion polluant et ralentissant le traffic. Notez dans toutes ces photos, la magnifique couleur ocre-rougeâtre du sol africain. C'est presque partout comme ça, et des airs, c'est encore plus frappant.

Bon, je m'arrête ici pour cet article.

18 janv. 2009

Pudo, Soya, Bobo et Bugo

Allo !

Il semble que notre groupe d'édifices (il doit y en avoir une 20aine, chacun ayant 32 logements) ait été privé d'eau à 2 reprises au cours des 2 derniers jours. Pendant 4h hier, vers le souper et 2h aujourd'hui, ce midi. Ca fait une grosse différence, je vous jure. Pas capable de cuisiner, ou de se laver, ou, évidemment, de flusher la toilette! C'est pas sir pire, on n'a pas encore souffert de panne électrique. Il paraît que ca arrive de temps en temps. On verra.


Bell journée hier. J'ai passé 90 minutes à échanger des mots autour d'un petit dictionnaire Englais-Lugnada, avec la jeune fille qui habite dans la 3e chambre de notre logement (nous en avons 2 pour nous). Elle ne parle presque pas anglais, ni Swahili, ni Luganda (ce qui ne ferait pas de différence dans mon cas). Elle vient du sud, près du Rwanda, alors elle parle le Kini-Ankole. William vient aussi de là, alors il parle très bien cette langue. Elle s'appelle Anni et est hyper timide. Voyez d'aileurs la photo... Une image vaut mille mots.



Mais je crois que cette session de langue nous a rapprochés. Elle semble plus à l'aise maintenant. C'est elle qui fait le ménage dans l'apart, et je lui ai aussi demandé de faire mon lavage (sauf les bas et sous-vêtements, qui j'ai lavés aujourd'hui, dans le bain, après la panne d'eau). Je lui ai donné 5000 USh (3$) pour laver à la main et repasser. Wow. Et il paraît que c'est généreux. Et bien tant mieux! Faire juste une brassée, non séchée, me coute plus cher que ca à Londres! ($4.50).


L'autre jour, quand Nick et moi cuisinnions, Anni et son amie étaient bouche bée dans le cadre de porte, se demandant ce que 2 hommes pouvaient bien faire dans une cuisine... Surement qu'il y avait de quoi à réparer! hahaha Il paraît que c'est très peu commun que des hommes s'occupe de quelque tâche ménagère ici. Seuls ceux qui ont été à l'étranger. Je leur ai offer de gouter à notre repas, mais elle ont refusé catégoriquement, comme si ca allait être poison! hehehe C'était drole. Parlant de repas, voici une photo de nos lunch de samedi et dimanche...

Pain aux oeufs, cheddar local (excellent), jus d'orange, riz aux légumes (haricots, pois mange-tout, poivrons verts) sauce soya, coriandre, fines herbes, et le machin brun dans l'assiette, à gauche, c'est de la pate d'arachides (G-Nut Paste). Ca ressemble pas mal à du beurre de pinottes naturel mais en mieux.


Patate douce blanche, riz aux légumes (poivrons rouges, haricots verts, pois mange-tout, carottes, gingembre, pois verts, broccoli, basilique, sauce soya) et la boisson : du Stoney Tangawizi, une espèce de soda au gingembre assez fort en gingembre mais aussi pas mal sucré. C'est pas mal bon!


Vendredi, en allant au bureau, en voulant passe entre un buisson et le muret (il y avait au moins 12-13 pouces de large), j'ai déchiré mes shorts que j'aime tant! Imaginez-vous qu'il y avait du fil barbelé (barbwire) dans le buisson, afin de décourager les gens de passer là... Euh... Un petite pancarte peut-être ??? Je me suis éraflée la peau, à peine. Une chance. C'eut été une vilaine blessure.



Pendant que je vous écrit, une autoroute de fourmis s'affaire à déménager une quelconque butin vers leurs nid, sur le mur à ma gauche, à la hauteur du coude. Ca fait bizarre...

Je vous laisse avec 2 photos prises du café Internet où je suis. Une excellenet vue du "centre-ville" de Bugolobi, la partie de Kampala où nous sommes. Il yu a pas mal d'action, pour être honnête! 3-4 sources de musique forte, des klaxons et bruits de véhicules, des gens qui crient et parlent, etc. Plusieurs petits commerces sont toujours ouverts et il y a des vendeurs de rue (poulet BBQ, frites, rolex, etc...). Ca sent bon! (et mauvais à la fois)



À demain !

16 janv. 2009

Juste une petite image de dernière minute, très "real-time".
Je viens tout juste de prendre cette photo du coucher de soleil vue de mon bureau...

Enjoy!
Vendredi 16 janvier, 18h.
Après notre court séjour au Pub étudiant hier (il n'y avait pas grand monde) on est retourné à la maison en matatu (minifourgonnette Toyota comme sur la photo, acceptant 12 à 14 passagers). On a dû en prendre 2, car pas de route directe. Donc transfert obligatoire! Coût total: 1300 USh (pour Ugandan Shillings), soit environ 81 cents CAN. Puis, autre petite bière au pub local, le Bambu Nest, puis retour à la maison, oû on a cuisiné un excellent souper (après une douche rapide) :

Photo prise à mi-chemin du repas. Riz, carottes, fêves vertes, pois mange-tout, poivrons rouges et imitation de sauce soya. Vraiment très bon!

Excellente nuit de sommeil. Je dors en général assez bien. Il a tendance à faire chaud au coucher, alors je n'ai pas de couverture et parfois pas de t-shirt, et donc parfois un peu froid au milieu de la nuit, mais au réveil, c'est juste merveilleusement frais. Notre chambre est en général bénie par une exquise brise rafraîchissante, à condition qu'on laisse les fenêtres et les portes ouvertes dans les 2 chambres dont nous disposons. Deux inconvénients : Les moustiques et papillons de nuit pénètrent par la fenêtre sans moustiquaire dès qu'on allume la lumière (une chance qu'on a des filets autour de nos lits!), et il y a, la plupart des nuits, une forte odeur de fumée pas trop plaisante, dont l'arôme se situe quelque part entre celle d'un feu de bois, du charbon, d'une cigarette et d'un tas de vidanges qu'on fait brûler. Je crois que c'est cette dernière hypothèse qui est juste. Pas trop intéressant, de savoir qu'on respire des vidanges qui brûlent toute la nuit! Donc le nez et les voies respiratoire en sont un peu affectées. D'ailleurs, cette nuit, Nick a dû me réveiller car je ronflais nettement trop fort. :-( Désolé! Je ronfle fort en général, mais hier c'était pire. Je vais lui procurer un bâton afin qu'il puisse me "poker" sans avoir à quitter son lit. hehehe

Journée tranquille coté boulot aujourd'hui, mais quand même active. Nick et moi sommes allés visiter le marché Owino. Super gros marché en plein air, totalement typique, avec des centaines et des centaines de kiosques qui vendent à peu près tous la même chose selon leur créneau. Fruits-légumes, produits de l'arachide, vêtements, textiles, viandes (celui-ci est plutôt dégueulasse... les morceaux de viandes traînent en plein air, avec mouches et tout... C'est clair que je n'achèterai rien d'eux), articles ménagers, vêtements usagés provenant d'Occident (dont un T-Shirt des Canucks de Vancouver et un du Canada), etc... Malheureusement, je n'ai pas pris de photos. Je ne me sentais pas assez à l'aise et on devait faire vite de toute façon. Ca viendra, j'y retournerai surement.

On a pris un matatu pour se rendre là, puis de là, on a pris une boda-boda (petite motocyclette que je décrirai dans un autre article, mais aussi sur la photo) jusqu'à l'université. Combien? De chez nous au marché, 800 USh (50 cents) et du marché à l'université, parcours relativement plus court, 1500 (1$). Ca reste économique quand même. Les matatu sont un transport publique, alors que les boda-boda sont privé, quoiqu'on voit parfois 2 passagers en plus du chauffeurs dessus. Évidemment, ce ne fût pas mon cas.

Sur cette photo, on retrouve 5 moyens de transports très fréquemment utilisés ici : Le vélo, le matatu (ici appellé taxi), la mobilette, la marche et le boda-boda.


Certains d'entre-vous m'ont demandé si je pourrai avoir une conversation Skype avec eux. Je ne sais pas si je vais réussir à faire du skype video. La vitesse du réseau est vraiment basse ici. Surement qu'on pourrait avoir une session de clavardage (chat), au moins. Mais j'ai le nom de 3 cafés Internet qui sont supposés etre rapide, alors je vais les tester éventuellement. Je vous dirai. L'Afrique de l'Est s'apprête à recevoir en juin, la connection sous-marine pour la fibre optique. Ca sera alors 100x plus vite et 10x moins cher, en théorie. Mais je crois qu'en fin de compte, ca sera peut-être juste 40x plus vite et le meme prix, ce qui est déja merveilleux. L'Université où l'on se trouve (Makerere) est déja toute prete! Toutes les connections sont déja faites, et il ne restera qu'à activer quelques interrupteurs (selon le doyen de la faculté des Technologies de l'information et des télécommunications (TIC) ). D'ailleurs, une tout nouvel édifice accueille la nouvelle faculté des TIC, et on y compte apparament près de 10,000 ordinateurs!!! Wow. J'en prendrai une photo. Vous allez voir, c'est nice.

L'Université Makerere m'a étonnée. On y trouve environ 35,000 étudiants, et on y étudie une multitudes de disciplines. Elle me semble très professionnelle, et possède apparemment une excellente réputation. Nick et moi comptons assister à quelques classes, comme étudiants-libres, dès que la session débutera, le 2 février. Nous avons déja identifié quelques cours intéressants : Intro à la macro- ou micro- économie, Intro aux Sciences Politiques, Développement International, et une foule de cours en Communications et Médias. Je vous tiendrai au courant! Le campus est donc très tranquille, mais on y voit malgré tout plusieurs étudiants marchant çà et là. Je ferai un article sur l'université comme telle, éventuellement. En attendant, voici une photo du bureau avec Nick vous saluant, et une de la vue de notre fenêtre. Les couchers de soleil y sont superbes!


Voila pour aujourd'hui.

Ce weekend, Nick et moi comptons aller visiter le temple Baha'ï, le seul en Afrique, qui est suppposément beau à voir. Ensuite, baignade à la piscine de l'hotel Blue Mango, puis peut-être un spectacle de danse et musique traditionnelles en soirée. J'aurais surement des photos intéressantes à partager.

Bye, et n'hésitez surtout pas à me laisser vos commentaires!
Ca me fera très plaisir de savoir que vous me lisez...

15 janv. 2009

Un Canadien adoptif

Quelle ne fut pas ma surprise, ce matin en quittant pour l'Université avec William, d'apercevoir ce petit Ougandais vêtu d'un chandail disant "Canada", tout déguingé et ma foi plutôt malpropre. Je suppose qu'on pourrait dire comme dans la chanson : "Un Canadien errant" ! Pas le choix, il fallait arrêter, sortir et prendre une photo. Évidemment, ses amis se sont joint à la scéance!

Je ne suis pas sur qu'il ait compris, ce petit Brian, ce dont il était question, mais il était certainement très heureux d'avoir l'attention d'un Muzungu (mot Swahili utilisé partout en Afrique de l'Est et signifiant "Européen", mais aussi souvent associé à l'homme blanc. Le tout étant toujours utilisé de manière très positive. Nous sommes très aimés, ici). Nous leur avons offert 1000 Schillings Ougandais (l'équivalent de 60 cents canadiens) en récompense et William leur a dit d'aller acheter du Chapati (du pain plat roulé, souvent agrémenté de coriandre) et de le partager entre eux.

Regardez moi cette bouille !!!

Bon, j'ai également pris quelques photos de ma chambre, que je partage avec un autre Montréalais nommé Nick. Voici une vision composite :


Bon, c'est pas idéal, mais ca vous donne une idée.
Mon lit est celui de gauche. Mon filet à Moustique est installé en permanence.
C'est un brin compliqué de pénétrer pour aller au lit, car la fermeture éclair est vis-à-vis la tête et à gauche... donc direct dans le coin du mur ! Je dois donc à la place passer par une ouverture que je crée entre le matelas et le filet au centre. Plutôt acrobatique, mais ca me tient en forme! hehehe. Je tenais à avoir ce lit à cause de la fenêtre. Quand il y a trop de lumière à mon goût, je me retourne vers le mur et ca va. William a été très gentil et m'a acheté une petite étagère/table de nuit, ou j'ai rangé tous mes médicaments et trucs premiers soins (une tablette complète!!)

Bon ben voila pour aujourd'hui. Il est 18h, Nick et moi allons passer au Pub étudiant du Campus voir si on ne pourrait pas faire quelques rencontres intéressantes. William a quitté ce midi pour aller passer le weekend avec sa famille, à Mbarara, 4hr de route au Sud de Kampala. Il fera cela à toutes les 2 fins de semaines. Nous aurons certainement la chance d'y aller avec lui éventuellement.

Bye!

ps: Il a fait chaud et relativement humide aujourd'hui (30 °C) mais une chance qu'il ventait !

14 janv. 2009

Plus de nouvelles...

Je devrais etre en mesure de donner plus de nouvelles a partir de maintenant.
Nous avons effectué notre premiere visite à l'Université Makerere aujourd'hui.
J'ai pris quelques photos en chemin, dont celle-ci, qui qualifie très bien l'état de la qualité de l'air dans cette ville (et probablement à bien des places en Afrique et dans la plupart des pays en développement...) C'est l'un des aspects qui me déplaît le plus ici.



Ci-dessous, le gros supermarché où nous allons faire nos épiceries et acheter une foule de trucs de qualitée nord-américaine. Les prix sont l'équivalents des prix au Québec...
Ca couvre 2 étages. On trouve aussi dans ce complexe un tres bon resto très moderne qui vient tout juste d'ouvrir ses portes. On y déguste pizzas, omelettes, grill-cheese, frites, riz oriental au légumes avec bacon, steak, etc... Les prix sont très bas, mais plus cher qu'ailleurs.
J'ai préfèré débuter mon séjour avec ce resto régulièrement, car je fais confiance à leur bouufe. Tout est hyper propre, alors moins de risque de rendre mon système digestif irrité au début. D'ailleurs, diète pratiquement végétarienne pour la première semaine. J'ai bouffé un peu de jambon, de bacon et aujourd'hui, du tilapia (poisson à chair blanche). La bouffe est bonne !

Nous avons cuisiné notre première bouffe à l'apart (dont les photos viendront bientôt) hier. Rien de compliqué... Riz avec concentré de bouillon de poulet Knorr, patates, carottes, gingembre et poivrons verts.


Pour ce qui est de l'université, nous devons en théorie y être présent à chaque jour de la semaine pour les premieres semaines et ensuite au besoin. On nous a donné un bureau avec ordi. J'utilise mon portable et mon collègue est sur l'ordi. La connection est d'une lenteur effarante, et les toilettes dégueulasses. Enfin... Je m'y attendais un peu alors je ne peux pas me plaindre ou m'en surprendre.



















Ouais, je réalise que je démarre avec des sujets et photos un peu négatifs, mais bon...
C'est la réalité. Mais n'en demeure que je serai certainement plus positif dans le futur. Ca adonne juste comme ca. Cela ne réflète en rien mon humeur ou mes sentiments, en général. À vrai dire, je suis plutôt heureux et satisfait. Les Ougandais sont tellement sympatiques, et je me sens en sécurité 98% du temps. 100% aurait été dangereux, je crois. Ca aurait voulu dire que je suis inconscient.

Assez pour aujourd'hui.


13 janv. 2009

Premieres nouvelles d'Afrique !

Bon ben c'est fait... Je suis t'en Afrique!

Le voyage s'est déroulé sans anicroches, tout en douceur. Un peu de retard pour prendre mon vol, mais suffisamment de temps. Le trajet de notre apart londonien à l'aéroport Heathrow a été plutôt débile, par contre. Une chance que Victoria était avec moi! Vers 18h, sur toute la durée du trajet, qui dure environ 1h10, le métro était bondé à craquer! Et on était debout, ou semi-assis sur ma valise, à coté de la porte. Un grosse valise de 25Kg, une petite-moyenne genre sac pliable pour veston et chemises, et mon petit sac à dos. Pas besoin de vous expliquer qu'on a dit "sorry, pardon" un million de fois! J'étais un peu exaspéré...

Mais bon, j'étais pas pour laisser ça gâcher nos derniers moments... La séparation fut un peu pénible, quelques larmes, mais rien de trop grave. Après tout, c'est juste 2 mois! Une fois à l'aéroport, tout s'est super bien passé par contre. Je dois avouer que le Terminal 5 est vraiment génial. J'avais confirmé mon vol et réservé mon siège la veille, par Internet, et j'avais confirmé 2 valises. Une fois sur place, la ligne d'attente fut très courte, genre 2-3 clients devant nous, surtout à cause que British Airways dispose d'environ 90 comptoirs pour l'enregistrement des valises. Ensuite, on a pris une quinzaine de minutes pour partager un dernier chocolat chaud et se faire nos adieux (qui ressemblaient plus à des "Je vais m'ennuyer de toi"). Puis dernier calin et c'est le temps de franchir la sécurité, qui ma foi, s'est fait très rapidement et en douceur. Faut dire que j'allais pas aux USA...

Le vol a été retardé d'une heure et demie en raison d'un signal d'alerte de malfonctionnement d'une pièce reliée au réservoir d'essence. Le pilote a du faire venir les ingénieurs, vérifier si nous pouvions décoller ou non, etc... Finalement, on a eu le OK mais 1h30 plus tard. On est arrivé à Entebbe avec 1h de retard tot en matinée.

Il faisait beau et chaud, pas trop humide. Niiiiice! La file d'attente pour l'immigration a été rapide, car j'avais déja mon visa, contrairement à la plupart des gens, qui devaient l'acheter sur place (et payer un brin plus cher en plus!). Je n'ai meme pas du passer par les douanes, car 'Rien à Déclarer' alors tu passes tout droit (ca donne des idées...).

William m'attendait à la sortie, avec sa fille de 18 ans. On a mis ma grosse valise dans sa petite Toyota hatchback, et hop sur la route vers Kampala, la capitale. L'expérience fut intéressante. Ma premiere vue de l'Ouganda, et de l'Afrique... Une route bien pavée, mais bourdonnant de minifourgonnettes pour passagers (appellés matatu). Beaucoup de monde à pieds, plein de petits commerces, et évidemment, pas mal de pauvreté et de poussière.

La suite bientot, mes batteries de portable sont a plat !

Bye
-C

5 janv. 2009

Ahhhhhrg ! Ca s'en vient vite !!!

Plus que 3 jours et demi avant mon départ !
Me semble que ca arrive vite... Bien que j'aie vraiment fait de mon mieux pour me préparer d'avance au max. Ouf... Respire, respire...

Grosse journée aujourd'hui :
  • Me procurer un Visa, au Haut-Commissariat Ougandais (24h de délai supposé) 25 pounds ($50) pour 3 mois
  • Acheter des $US [en format $50 et $100 seulement (meilleur taux de change) et datés de l'an 2000 ou plus (trop de fraude avant cela, donc refus dans les banques ougandaises) et tous en parfait état physiques, sinon refus également]
  • Acheter mon assurance voyage et santé. 86 pounds, ~$170
  • Magasiner des sandales, pantalons légers/sport et peut-etre des boxers. Donc aller sur Oxford Street, oû c'est toujours l'enfer car plein de monde stressé! (incl. moi!)
  • Tenter de contacter et rencontrer le Directeur du Royal African Society
  • Acheter les divers petits cossins qu'il serait bien d'avoir (corde, duct tape, gel d'aloes, etc.)
  • Acheter un guide liguistique en Luganda
  • Revenir à la maison, et faire une série d'appels. Vidéotron, Cour du Québec, Banques...
  • Écrire quelques emails officiels pour tenter d'aller au Rwanda faire un stage ou autre
  • Récupérer un brin de sommeil si je peux réussir à me taper un petit somme
  • Faire un premier essai d'empaqueter mes baggages, pour avoir une idée
  • Sortir prendre un verre avec quelques amis de retour de vacances (ahh!)
Voila.
Si je réussis à en faire efficacement la moitié, je serai heureux.

-C